On se répartit le terrain…
Les jeux coopératifs d’exploration demandent aux joueur-euse-s de se répartir les tâches et surtout les lieux. Pas question de tous vouloir tout faire, tout voir, tout explorer, car ainsi nous n’y arriverons. Qui fait quoi, qui va où sont les premières questions à résoudre avant de pouvoir avancer plus avant.
… et on se retrouve après ?
Viendra ensuite la question de la gestion partagée des imprévus : “dites, suis tombée sur un os, qui vient m’aider ?”, car chacun-e sa tache et chacun-e son lieu, ne veut pas dire chacun-e pour soi. Il nous faudra aussi mutualiser nos apports ou trouvailles, puis nous repartager le terrain et la gestion des embûches pour parvenir enfin à la victoire commune… ou pas !
L’individu et le groupe
De priorités en proximité, de regards croisés et d’avis partagés en consensus pour agir, ces jeux nous invite à mettre en œuvre des stratégies communes et questionnent l’équilibre entre l’initiative individuelle et les choix du groupe. Au fil du jeu nous découvrirons si l’option choisie permet d’avancer vers la victoire commune tout en laissant une place à l’initiative de chacun, ou bien si un joueur planifiant pour le collectif émerge. Alors s’ouvre la question de savoir si ce leader sera démocratique ou non.
Trop facile de décider pour tous sans prendre l’avis de chacun, et pas si drôle ni convivial ! Dans la dynamique de groupe à l’œuvre, les joueurs devront échapper à la tentation de la fusion autant qu’à celle de la soumission (trop) aveugle à l’autorité.
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